
Maxence Duprez
Cofondateur de CIKLab
Le premier pas de la valse Qualité consiste à connaitre le marché et l’environnement règlementaire dans lequel vous évoluez.
Pour l’industrie agro-alimentaire, c’est le règlement EC 178/2002 qui prévaut.
Celui-ci stipule notamment :
« un exploitant du secteur alimentaire est le mieux à même d’élaborer un système sûr de fourniture de denrées alimentaires et de faire en sorte que les denrées alimentaires qu’il fournit sont sûres. Il y a lieu par conséquent que la responsabilité juridique primaire de veiller à la sécurité des denrées alimentaires lui incombe ».
C’est cet ensemble de règlements qui vous indiquera les normes à respecter sur vos produits, les analyses à effectuer et les spécifications attendues. Cette étude règlementaire est une étape fondamentale pour construire la suite ; c’est la fondation de tout votre système de contrôle qualité. Pour les compléments alimentaires, le Synadiet, par exemple propose régulièrement une formation sur le panorama règlementaire propre aux compléments alimentaires.
A partir de l’environnement règlementaire, on peut catégoriser les contrôles à effectuer :
Le risque produit est plus diffus. En s’appuyant sur les alertes RASFF ou les informations de l’EFSA, on arrive à connaitre les matières sensibles ou à risque. Il faudra alors faire preuve d’une vigilance accrue. Au contraire, celles qui ne posent pas de problème et maitrisées depuis longtemps pourront voir leur plan de contrôle allégé. C’est aussi l’expertise de l’entreprise qui entre en jeu et la valorisation de son patrimoine analytique.
En effet, chaque rapport d’analyse ou certificat envoyé par un fournisseur enrichi une base de données considérable que l’industriel peut exploiter. C’est une ressource indispensable pour suivre la volatilité et le risque de tel ou tel paramètre. Ainsi, chaque résultat conforme ou non conforme à un impact sur les futurs lots à analyser. Il faudra aussi répercuter ce résultat, à la fois directement sur le produit, mais aussi sur le fournisseur, voire potentiellement une catégorie entière.
Avec cette matrice de risque, on va pouvoir attribuer une note à chaque produit et chaque analyse afin d’ajuster les périodicités de contrôle. Les analyse critiques, ayant un impact potentiel sur le consommateur seront systématiques, les analyses ayant des conséquences limitées pour l’entreprise seront effectuées principalement une fois à la validation de la matière. Entre les 2, la fréquence d’analyse peut varier en fonction du nombre de lot ou d’une période.
Le second pas de la valse Qualité consiste donc à établir les fiches de spécifications, contrôler les produits et enregistrer les résultats.
Le troisième pas de la valse Qualité est de trouver l’outil pour mettre en place vos plans de contrôle et suivre vos analyses et ajuster vos périodicités.
Au début, plusieurs fichiers Excel et une arborescence de dossiers précis suffisent pour évaluer vos fournisseurs et vos matières premières. En revanche, à mesure que votre portefeuille produit se développe, ou si vous souhaitez enregistrer et valoriser tous les résultats d’analyses, vous risquez de perdre du temps avec des formules et des macros complexes. Pire, un système qualité avec des feuilles de calculs, peut rapidement devenir un véritable château de cartes (ndlr : Merci F-K).
Pour palier aux problèmes inhérents à Excel, il existe plusieurs autres outils : LIMS, ERP, PLM. Mais tous ont leurs limites, notamment en industrie agroalimentaire. Dans ce cas là, un outil comme CIKLab, dédié à l’organisation des plans de contrôles et au suivi des analyses, de la commande aux résultats, pourra probablement vous être utile. (Voir notre article dédié : Choisir le meilleur logiciel de contrôle qualité en 2025)
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir davantage.
Cofondateur de CIKLab
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